Un article du Monde ( lemde.fr/tMWKLF ) souligne que plus encore que la démographie mondiale, la surconsommation est le problème.
Que tout le monde souhaite obtenir le niveau de vie optimal est tout a fait normal, reste que la notion diffère pour chaque individu.
Les racines du mal se trouvent dans la gourmandise nous dit le journaliste, j'y ajoute la convoitise, la jalousie, l'orgueil.
Avoir une alimentation carnée plutôt que végétarienne tient certes de la gourmandise, a ceci près qu'on peut etre gourmand de légumes et fruits ce qui sera plus sain et accessoirement moins couteux pour les dépenses de santé. Mais cette seule différence implique une consommation d'eau du simple au double. C'est la que ceux qui ne veulent pas entendre parler du problème nous dirons que de toute façon il y a toujours la même quantité d'eau sur terre et ils auront raison, sauf qu'ils oublient un peu vite que étant plus nombreux cette même quantité doit se repartir davantage et que la pollution accentue le problème.
Vient la convoitise de celui qui a beaucoup moins que son voisin et le lorgne avec un brin de jalousie. Quant a l'orgueil, c'est celui du pays qui n'admet pas de perdre sa place de leader pour la partager avec d'autres et entend continuer a faire danser tout le monde au son de sa propre musique.
Ce qui se fait de plus en plus sentir chez nous et fini par nous pourrir la vie, c'est d'être sans arrêt sollicité pour consommer des produits dont nous n'avons pas besoin, et souvent de mauvaise qualité. Résultat on rempli les caisses des Etats avec nos taxes et on entasse des quantités phénoménales de déchets plus polluants les uns que les autres.
La surconsommation, elle est en premier provoquée par les collectivités qui dépensent au-delà du raisonnable. Il est trop facile pour eux d'augmenter la pression fiscale sur leurs administrés d'un simple vote. En augmentant les dépenses locales elles entrainent les augmentations des dépenses de l'Etat et celui-ci, pour ne pas augmenter les impôts, enfin c'est ce qu'il dit, procède a une mutation des compétences et dépenses. C'est bien la raison pour laquelle ils courent tous après des taux de croissance. En réalité cela n'a pas de sens et n'a rien a voir avec la qualité de vie des gens, mais cela entraine de la surconsommation, effectivement.
