Ce qu'on a vu c'est surtout « l'animal politique ». Bien tenté de nous faire croire que le rapport du procureur est un jugement, et lui faire dire ce qu'il ne dit pas. La seule chose que ce rapport dit c'est que DSK ne peut pas être confondu par des preuves suffisantes mais qu'il s'est bien passé quelque chose mais que le procureur n'est pas sûr d'obtenir l'unanimité d'un jury. En France l'unanimité n'est pas requise, alors il a eu la chance qu'elle le soit aux USA. Mais se prévaloir de cela pour tenter de faire croire que le système US dissociant le pénal du civil n'est pas correct, menacer en filigrane la plaignante de poursuites et déterrer une théorie de complot alors qu'il l'avait toujours rejeté jusque là, c'est gonflé.
Tout comme c'est gonflé d'accuser la presse française, en particulier l'Express, car c'est quand même lui et personne d'autre qui s'est mis dans de sales draps en trompant sa femme, sans parler de la victime... des victimes maintenant avec l'affaire Banon en cours.
Il se dit vacciné et pas près de recommencer, ce qui est sûr c'est qu'il sera pisté et n'aura pas intérêt à déraper une nouvelle fois, et n'aura certainement pas intérêt à retourner aux USA.
Mal à l'aise et pas spontané du tout dans la première partie qui avait visiblement été contrôlée et dirigée par ses avocats, la partie économique de l'interview portant sur la situation de la Grèce était plus naturelle et intéressante. Les conseils de DSK sont allés exactement dans le sens de mon article « La gangrène Grecque » publiée il y a quelques jours (le 13 septembre 2011)
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